story

J’étais vraiment au bout du rouleau. Mais un jour, alors que j’étais à genoux en train de prier, j’ai senti le Seigneur poser sa main sur mon épaule. J’ai eu cette incroyable, inexplicable et miraculeuse sensation de soulagement, comme si tout le poids qui pesait sur moi et sur ma vie disparaissait. » Avec cette main posée sur mon épaule, toutes ces angoisses, cette dépression et tous ces sentiments désagréables que j’avais ont disparu, et j’ai été complètement libéré. Je n’ai plus regardé en arrière depuis.

Comment as-tu commencé la photographie ?

La photographie argentique représente le point de rencontre de deux centres d’intérêt importants de ma jeunesse – un amour pour le sport et un héritage familial riche en musique, en art et théâtre.

Au lycée, j’ai pris un appareil photo et je suis allé à Kalk Bay Reef, mon spot local de bodyboard, et j’ai commencé à prendre des photos de mes amis d’école et je suis tombé amoureux de cet art.. Bien que j’aimais le bodyboard et prendre des tubes, j’ai vite réalisé à quel point les autres étaient super heureux lorsque je les photographiais et que leur surf était immortalisé sur la pellicule. Je développais ensuite ces pellicules le week-end et le lundi matin, j’apportais les photos dans un album et je les vendais aux élèves de l’école. J’ai rapidement compris qu’il y avait un peu d’argent à se faire. Il n’était pas facile pour les gens de se faire photographier en train de surfer, surtout à l’époque où la photographie numérique n’existait pas encore

Et je me suis dit:Pourquoi pas essayer? Je vais y mettre tout mon cœur.. Dans ma dernière année d’école, j’ai contacté toutes les personnes de mon entourage (pas tant de personnes que ça) pour savoir comment obtenir un boîtier étanche pour avoir un équipement plus professionnel. J’ai donc trouvé ce gars à Durban, Justin Saunders, qui m’a fabriqué un boîtier sur mesure, ce qui était incroyable. C’est une histoire assez triste d’ailleurs, car le lendemain du jour où il a fini de fabriquer le boîtier, il est mort dans un accident de voiture. Je n’ai jamais pu le rencontrer en personne et surtout il n’aura pas pu voir les fruits de son travail extraordinaire. Le boîtier était génial, et cela a véritablement lancé ma carrière. Quand j’ai quitté l’école, j’étais déjà amoureux de la photographie. Zigzag (ndt: magazine de surf) a été le premier à publier mon travail, et j’ai trop aimé être publié.

Comment es-tu devenu connu sur la scène internationale ?

Ma première grande étape vers la reconnaissance internationale a, sans aucun doute, été lorsque j’ai rencontré John Callahan sur la plage de J-Bay. Beaucoup de très bons photographes de surf venaient chaque année à J-Bay pour photographier le Country Feeling Classic et plus tard, le Billabong Pro. Jeffreys Bay était un de ces spots incontournables pour tous les photographes et surfeurs internationaux, et ce jour-là, Damian Fahrenfort et Duncan Scott m’ont présenté John Callahan sur la plage. Duncan avait déjà parlé de moi à John. À l’époque, Duncan était surfeur professionnel. John était photographe. Il avait pris quelques photos dans l’eau, mais prenait surtout des photos depuis la plage. Je pense que je l’ai convaincu avec mes beaux clichés de surf pris avec mon objectif fish-eye dans l’eau froide du Cap, infestée de requins. Il m’a donc proposé de venir travailler pour Vans Europe l’année suivante aux Mentawais. Je devais juste prendre les photos à l’eau avec l’objectif fish-eye et John s’occupait de tout le reste: le lifestyle, les portraits, les paysages, le bateau, etc. Toi, tu nages, AVG.

Pour le jeune de 18 ans que j’étais, être invité en Indonésie pour prendre des photos avec quelqu’un comme John Callahan et Vans était une expérience incroyable. C’était ma première grande percée: photographier des vagues parfaites, voir mon travail publié en Europe et obtenir cette exposition internationale.

Avec le recul, quel est le pire voyage que tu aies fait? Ou un voyage ou tout est allé de travers?

Je dirais la fois où j’ai fait deux voyages à la suite l’un de l’autre en Indonésie. Le premier voyage était dans les îles Telos, juste au nord des Mentawai, et le deuxième était environ deux semaines plus tard, sur la côte Ouest de Java. Ça a quand même été une super expérience et j’ai réussi à prendre de très belles photos, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Nous avons démarré à Jakarta, puis nous sommes allés sur les célèbres îles Padang, et je me suis fait piqué par des moustiques dans les îles Telos, connus pour être porteurs d’une variété particulière de paludisme appelée paludisme vivax. Il faut deux semaines pour que les symptômes apparaissent à partir du moment où l’on se fait piquer, et lors du deuxième voyage, à Java Ouest, je suis tombée très malade. Je faisais des rêves trop bizarres, j’avais de très grosses fièvres et j’étais très malade. J’avais des hallucinations, j’avais chaud, j’avais froid, je ne pouvais pas manger et je pouvais à peine tenir l’appareil photo. Mais nous étions en road trip vers l’île de Panaitan, puis sur un bateau et il n’y avait pas de retour en arrière possible.

John Callahan avait heureusement des antibiotiques avec lui, cela a probablement aidé à atténuer la maladie, mais j’en ressentais encore les effets, je portais une combinaison intégrale dans une eau super chaude parce que j’avais alternativement froid et chaud. Malgré tout, j’ai réussi à faire plusieurs sessions et à prendre quelques photos. Je ne me souviens pas très bien d’une grande partie du voyage, c’est un peu comme si j’étais dans le brouillard et que j’avançais dans l’obscurité. Mais j’ai réussi à aller jusqu’au bout du voyage.

Il m’a fallu de nombreuses années pour me remettre de cette maladie car c’est un paludisme récurrent.

C’était vraiment l’un des pires voyages. Nous avons attrapé la malaria, et en plus, pendant que nous faisions des prises de vue dans ces îles, notre bateau a coulé.

Ce qui s’est passé, c’est que nous étions tous dans le Line-up. J’avais mon caisson étanche et je prenais des photos. John était sur un petit canot pneumatique (ndt: style “zodiac”) quand nous avons vu ce type indonésien arriver vers nous à la nage. On lui a dit : « Mec ! T’arrives d’où ? » Et il nous a répondu : « Je suis le matelot du bateau. Le bateau s’est renversé. »

Alors que nous étions en train de filmer, derrière nous, le bateau s’était renversé. Avec l’air retenu à l’intérieur du bateau, il avait chaviré mais il n’avait pas coulé. Toutes nos affaires étaient coincées à l’intérieur. Heureusement, elles n’avaient pas coulé.

Le lendemain, nous avons appris que les pirates du coin (qui font du commerce douteux), avaient récupéré le bateau et l’avaient tiré jusqu’à la plage. Nous avons été autorisés à racheter certains de nos sacs et nos affaires trempés, à condition d’avoir l’argent nécessaire. Nous avons donc pu récupérer une partie de notre équipement.

Entre le paludisme, le bateau qui se renverse, et nos galères pour trouver de la nourriture et de l’eau, c’était un cauchemar.

Et comme tu as été malade pendant tout ce temps, ce n’était pas dangereux ? Tu n’étais pas inquiet ?

Effectivement, c’est grave. Si l’on ne traite pas le paludisme, cela peut évoluer en paludisme cérébral. Mais je pense que les antibiotiques que John avait étaient suffisants pour stopper les complications. J’ai suivi un traitement lorsque je suis rentré chez moi, mais j’ai passé deux à trois semaines très difficiles, où je transpirais beaucoup la nuit et je ne savais plus qui j’étais. C’était très désagréable. Mais en même temps, je suis très reconnaissant d’avoir vécu cette expérience.

A vrai dire, je n’ai jamais fait un voyage en Afrique où quelque chose ne s’est pas mal passé, mais c’est vraiment la façon dont l’on perçoit les choses dans la vie qui fait toute la différence. . Ce n’est pas ce qui t’arrive, mais plutôt la manière de réagir face à ce qui t’arrive, comme on dit. Chaque expérience que j’ai eu m’a appris quelque chose de nouveau et m’a été bénéfique d’une manière ou d’une autre. Je ne changerais cela pour rien au monde. J’ai été détenu par la police militaire en Guinée équatoriale, mes passeports et mes appareils photos ont été confisqués, j’ai eu affaire à d’autres insectes et bactéries suspectes, et j’ai eu de gros accidents de voiture. Il y a toujours quelque chose, il faut juste prendre une grande inspiration, un peu de recul et beaucoup prier dans ces moments-la. Il faut laisser un peu de temps au temps.

C’est incroyable ce que l’on apprend à travers ces expériences. Je suis toujours très reconnaissant pour les découvertes que j’ai faites et les leçons que j’ai apprises.

Peux-tu me raconter un peu comment tu as rencontré Jésus et décidé de le suivre ?

C’est une histoire assez intéressante. J’ai été élevé dans une famille catholique. Ma grand-mère était catholique, originaire d’une vieille famille hollandaise, et mon père était suffisamment pratiquant pour nous emmener à l’église chaque dimanche à Lansdowne.

Je suis donc allé à l’école du dimanche et j’ai appris qui était Dieu et ce qu’était la Bible. Pourtant, je n’avais jamais vraiment ressenti le Saint Esprit ou sa Présence. C’était plus un enseignement théorique, et je n’avais pas de relation personnelle avec Lui.

Pour donner un peu plus de contexte, mon père était atteint d’une sclérose en plaques, et ça a eu un impact sur toute ma famille. Il a été diagnostiqué à l’âge de 21 ans d’une forme progressive primaire. En d’autres termes, cela signifie que les symptômes de la maladie s’aggravent de jour en jour jusqu’à ce que l’on meure.

Il est donc décédé très jeune, il avait à peine la cinquantaine. Ce fut une rude épreuve, nous avons vécu de nombreux traumatismes, notre vie de famille était vraiment dysfonctionnelle. Il nous a quitté trop tôt et je pense que cela m’a forcé à grandir très vite. En tant qu’aîné de trois sœurs, j’ai repris le rôle paternel au sein de notre famille.

Cela peut paraître bizarre, mais j’espère et je prie pour que des bénédictions découlent de cette épreuve. J’ai tellement appris pendant cette période. Cela m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui et de rencontrer le Seigneur, donc je suis très reconnaissant pour cela. Mais cela n’a pas été facile.

Pendant mes années de lycée, je me sentais très seul. Alors que mon père se battait contre la maladie et que mes parents s’étaient séparés, j’étais pratiquement livré à moi-même. En tant qu’adolescent, tu dois gérer tes propres émotions, tes hormones, et avec toute la pression et les galères de l’adolescence, j’ai traversé une phase qui a duré trois mois où j’ai prié le Seigneur avec ferveur chaque jour pour demander de l’aide. Je me sentais à bout de forces.

Puis-je te demander ce qui t’a amené à prier autant?

La solitude et l’isolement. Je me sentais vraiment seul. J’avais l’impression que j’étais dans une voie sans issue et que je n’avais personne sur qui compter. J’étais très déprimé, j’avais des idées noires. Mais je savais, même si cela restait très théorique, que la seule personne qui était là, c’était le Seigneur. J’ai simplement crié à Dieu et je priais chaque jour. “Si tu es réel, j’ai besoin de ton aide maintenant. J’ai besoin que tu entres dans ma vie. J’ai besoin de toi.”

J’étais très déprimé, j’avais des idées noires. Mais je savais, même si cela restait très théorique, que la seule personne qui était là, c’était le Seigneur. J’ai simplement crié à Dieu et je priais chaque jour. “Si tu es réel, j’ai besoin de ton aide maintenant. J’ai besoin que tu entres dans ma vie. J’ai besoin de toi.”

Je pense que c’était une manière de m’abandonner à Dieu. Il a sûrement été à mes côtés depuis le début, mais j’essayais constamment de me débrouiller par moi-même. Et quand tu t’abandonnes complètement à lui, quand tu te mets à genoux physiquement, émotionnellement et spirituellement aussi…

J’étais vraiment au bout du rouleau. Mais un jour, alors que j’étais à genoux en train de prier, j’ai senti le Seigneur poser sa main sur mon épaule. J’ai eu cette incroyable, inexplicable et miraculeuse sensation de soulagement, comme si tout le poids qui pesait sur moi et sur ma vie disparaissait. Avec cette main posée sur mon épaule, toutes ces angoisses, cette dépression et tous ces sentiments désagréables que j’avais ont disparu, et j’ai été complètement libéré. Je n’ai plus regardé en arrière depuis. Et à partir de ce moment-là, j’ai réalisé que Dieu était bien réel. Après cela, je lui ai consacré ma vie et je savais qu’il était physiquement et spirituellement avec moi. Ma vie a pris un tournant incroyable à partir de ce moment-là.

« J’étais vraiment au bout du rouleau. Mais un jour, alors que j’étais à genoux en train de prier, j’ai senti le Seigneur poser sa main sur mon épaule. J’ai eu cette incroyable, inexplicable et miraculeuse sensation de soulagement, comme si tout le poids qui pesait sur moi et sur ma vie disparaissait. »

J’ai réalisé qu’il était vraiment là pour moi, et cela m’a aidé à être davantage présent pour mon père et mon entourage.

Ma vie a pris un tournant incroyable, mais ça n’a pas été instantané. C’était comme le début d’un voyage ; une fois que cela arrive, on commence à grandir et à devenir de plus en plus connecté et en relation avec le Seigneur. C’est un peu comme avec un conjoint ou un meilleur ami. Vous les rencontrez et c’est puissant et incroyable – il y a toutes ces nouvelles découvertes, ces papillons dans le ventre, et la phase de lune de miel. Mais ensuite, la relation mûrit et vous marchez ensemble, vous apprenez à les connaître de manière plus profonde et plus riche, et la relation devient de plus en plus significative au fil du temps. J’avais 18 ans quand cela m’est arrivé et j’en ai maintenant 40, donc cela fait 22 ans.

As-tu trouvé une communauté ou été impliqué dans une église ? Comment cela a-t-il affecté ta vie concrètement ?

Eh bien, concrètement, j’ai ressenti un changement physique et mental immédiat. J’ai tout de suite senti ce soutien et cette présence. C’était radical. Mais il m’a fallu un peu plus de temps pour trouver une communauté. À l’église catholique, je n’avais jamais ressenti cela. Puis j’ai commencé à aller avec des amis à Common Ground et à l’église de Rondebosch. En fréquentant différentes églises, j’ai ressenti la puissance de l’Esprit et j’ai été attiré par ça. J’ai réalisé qu’il ne s’agissait pas seulement de ma relation personnelle avec Dieu, mais aussi de l’aspect communautaire.

J’ai commencé à passer du temps à Kommetjie avec des surfeurs. Le père de Shane Catrall, Kurt Catrall, avait lancé Calvary Chapel à Kommetjie et créé Son Surf. Son Surf était l’endroit où le surf et la foi se rejoignaient, devenant une vraie communauté. Nous nous retrouvions chaque semaine à Son Surf, le mercredi ou le jeudi, avec un groupe incroyable de jeunes croyants surfeurs. Par exemple, nous regardions un film de surf, puis nous priions et étudiions la Bible ensemble.

Son Surf m’a beaucoup aidé à découvrir tout cela, tout comme mon cheminement personnel avec ma femme, et finalement l’église chrétienne de Kommetjie où j’ai maintenant le rôle d’“ancien”. Tout a vraiment commencé pour moi avec Surf Connect et Son Surf.

Tu es assez ouvert au sujet de ta foi sur Instagram et d’autres réseaux sociaux. Qu’est-ce qui te pousse à te comporter ainsi?

C’est mon devoir. Je suis un grand romantique. Et je veux vraiment célébrer la beauté de la vie et toutes les joies qui en découlent. Donc quand le Seigneur fait quelque chose dans ma vie, je veux le célébrer et le partager avec les autres. Je m’efforce vraiment de ne pas imposer la Bible aux gens. Je ne la “balance” pas comme ça sur les réseaux sociaux. Je choisis mes mots et ce que je publie avec beaucoup d’intention. Par exemple, je ne vais pas publier une photo de quelqu’un en train de surfer, avec en dessous un message religieux ou chrétien; car cette personne pourrait ne pas partager les mêmes croyances que moi. Mais si c’est une photo d’une belle vague sans personne, ou une belle interaction entre deux personnes, j’aime en parler et le célébrer.

C’est très contre-intuitif parce que sur les réseaux sociaux et dans le monde d’aujourd’hui, on cherche à obtenir des “likes”, des vues et des abonnés, n’est-ce pas ? Chaque fois que je poste quelque chose de “chrétien”, je perds des abonnés et je vois une tendance négative, mais ce n’est pas pour ça que je le fais. Je le fais pour les quelques personnes qui ont besoin d’inspiration et d’encouragement, et c’est en réalité à ces personnes que je m’adresse. Je n’ai pas besoin de poster des choses pour moi ; je m’en fiche vraiment d’avoir ou non des abonnés. Dieu me bénit avec du travail indépendamment de mon influence et je suis très reconnaissant pour cela. J’ai reçu tellement de messages positifs de chrétiens partageant les mêmes convictions qui m’ont contacté pour dire que les versets les avaient vraiment aidés, ou que telle publication avait vraiment du sens pour eux. Même si je reçois seulement cinq de ces messages tous les deux mois, je préfère le faire pour ces personnes plutôt que de m’inquiéter pour tous les autres qui veulent arrêter de me suivre.

Je veux aussi être honnête. Je pense que nous vivons dans un monde où les gens prétendent être quelqu’un qu’ils ne sont pas. Donc, je veux simplement être authentique et honnête quant à qui je suis. Avec du recul, je réalise aussi qu’une des choses les plus importantes pour les chrétiens est d’être constants. Je veux vraiment montrer aux gens cette constance tout au long de ma carrière, être celui que je dis être. Je veux aussi encourager les jeunes qui ont peur de partager leur foi avec les autres. Il y a des moments où il faut être sage dans le partage, mais je veux que les jeunes se sentent libres d’être chrétiens et de parler aux autres s’ils le souhaitent. Ils ne doivent pas le cacher.

Tu as voyagé avec plusieurs surfeurs de renom. Est-ce que certains d’entre eux t’ont déjà posé des questions sur ta foi ?

Oui, bien sûr! L’occasion se présente souvent lorsqu’ils traversent une période difficile ou une épreuve dans leur vie. A vrai dire, beaucoup de surfeurs de haut niveau traversent des crises au cours de leur carrière. Et lorsque l’on voyage ensemble, on tisse plus rapidement des liens car on se retrouve dans des régions reculées d’Afrique, et on a aussi beaucoup de temps libre. C’est dans ces moment-là qu’ils me posent des questions à propos de ma foi. Cela a été incroyablement encourageant de partager ma foi et la Parole du Seigneur avec eux.

Une personne me demanda : “Tu es chrétien toi, n’est-ce pas?”. Puis, toute la table s’est tue et tous me fixèrent. J’ai répondu : « Oui, c’est exact. »

Il y a quelques années, lors d’un voyage au Portugal, alors que je partageais un repas avec un groupe de personnes non croyantes, dont un surfeur connu, une personne m’a demandé: “Tu es chrétien toi, n’est-ce pas?”. Puis, toute la table s’est tue et ils m’ont tous fixés. J’ai répondu : « Oui, c’est exact. » Je m’attendais à ce qu’ils me charrient un peu, mais ils étaient tous très curieux à ce sujet. A vrai dire, ils voulaient en savoir plus. Bien que ce soit un exercice difficile de partager devant autant de personnes de manière naturelle, ça a été un moment gratifiant où l’Esprit Saint a parlé à travers moi. Et j’ai eu de nombreuses autres occasions de ce genre par la suite. C’est formidable de pouvoir partager sa foi avec les gens. En fin de compte, lorsque les gens traversent des difficultés et que tu partages un mot gentil car l’Esprit parle à travers toi, c’est une expérience vraiment incroyable.

Si tu étais sur le point de mourir et que tu avais la possibilité de donner au monde un dernier conseil. Qu’est-ce que tu dirais ?

Investis dans tes relations. La vie est faite de relations, avec le Père et avec les autres, et c’est ce qui compte vraiment. On vient au monde sans rien et on repart sans rien, mais nous avons un impact sur nos relations avec les autres. La relation la plus importante va au-delà de la mort et perdure pour l’éternité. Il y a aussi des relations qu’on gardera pour toujours. Alors investis dans tes relations, consacre du temps aux gens autour de toi et implique-toi. On vit tellement pour soi, qu’on en oublie parfois le reste, mais on a besoin des autres..